للحرب عينان من ماء أبيض.. (انظر النص مترجما للفرنسية)

شعر: وداد سلوم | سوريا – ترجمة: محمد العرجوني| المغرب

لم أعرف فزاعة حقل برأس طائر.

تنمو الأشجار شامخة ولو غرست على سفحٍ مائل.

الصداع ، احتباس الدمعة عن العين .

بالأشجار المحروقة مر الخريف غريباً

هل تحمل رسائل المطر مظلات؟

ذاكرة الألم في العضو المبتور ، لا تعني أنه سينمو في الربيع .

حين سمعتُكَ انتبهت ، القمر ساطع هذا المساء.

أيلول .. الظلال الخفيفة تحترق .

الذاكرة الانتقائية مؤلمة .. كموت.

لو منحنا الصمت صك براءة؛ تُراه يتكلم ؟

أي غرقٍ يروي الموج .. ليهدأ!

لا يمحو النسيان ما يتركه الراحلون، لكنه يعلمنا التعايش مع صمتهم.

حكمة كروية الأرض ليس حتمية اللقاء كما أشاع العشاق ، بل ألا يعرف المرء اتجاه هاويته.

لا شيء ثابت، كل الأشياء لأهبة الكشف، مدار مجهول، لهذا نعيد التجربة رغم النتائج غير الوفية بالانتصار.

الأنهار التي تفيض تعرف معنى احتضان الأرض، تحاول رد الجميل ولو مرة لمواسم كثيرة .

للحرب عينان من ماء أبيض.

كان عناقاً قوياً، ذهب بضلعكَ .. واكتفيت.

لو علمت أن الفجر سيحمل لك برداً لأمسكت خصر الأرض عن الدوران .

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النص مترجما إلى اللغة الفرنسية:

A ma connaissance point d’épouvantail à tête d’oiseau.

Les arbres poussent avec grandeur même plantés sur le versant.

Le mal de tête c’est quand une larme bloquée ne parvient pas à l’oeil.

Avec des arbres calcinés l’automne est passé comme un simple étranger.

Les missives de la pluie, apportent-elles des parapluies?

La mémoire de la douleur sévissant dans un organe coupé, ne veut point dire qu’au printemps, il va pousser.

Quand je t’ai entendu je me suis rendu compte, la lune est fulgurante ce soir.

Septembre, les ombres légères brûlent.

La mémoire sélective est douloureuse…telle la mort.

Si le silence nous donnait un acte d’innocence, se pourrait-il qu’il parle?

Quel naufrage désaltère-t-il les vagues pour qu’elles s’apaisent?

L’oubli point n’efface ce que nous ont laissé ceux nous ayant quittés; il nous apprend en revanche à coexister avec leur silence.

La sagesse de la rotondité de la terre ne signifie en aucun cas la fatalité de la rencontre comme le laissait entendre les amoureux, autrement dit, l’individu, ne connaîtrait-il pas le sens de son précipice?

Rien n’est stable, toutes les choses sont prédisposées à la découverte, un orbite inconnu, c’est pourquoi nous recommençons l’expérience malgré les résultats non accomplis par la victoire.

Les fleuves qui débordent ont connaissance du sens de l’étreinte de la terre, ils essaient au moins pour une fois d’être reconnaissants aux nombreuses saisons.

La guerre a des yeux en eau blanche.

C’était une forte étreinte t’ayant privé d’une côte…tu en fus satisfait.

Si je savais que l’aube t’aurait apporté un froid, j’aurais par le flanc arrêté la terre de tourner.